Les réponses à cette question sont innombrables et dépendent beaucoup de l’angle sous lequel vous vous placez. Agronomique ? Environnemental ? Marketing ? Pratique ?
Les réponses dépendent aussi de la définition de « travail du sol ». Simple binage ou gestion des horizons de sol ? Superficiel ou profond ? Il y en a forcément une réponse qui vous touche !

  • Pour désherber l’inter-rang et/ou l’intercep sans jamais utiliser d’herbicides.
  • Pour réduire l’utilisation d’herbicides. La question environnementale est au centre d’un débat sociétal et politique. Moins recourir à la chimie, c’est améliorer l’image de la viticulture.
  • Pour trouver une alternative aux produits phytosanitaires. La chimie est dans une impasse technologique. Les autorisations de mise sur le marché sont de plus en plus compliquées à obtenir pour les nouveaux produits. Les firmes investissent donc de moins en moins dans la recherche. Les anciennes molécules, elles, sont soient progressivement interdites soient contournées à force d’être utilisées. Les phénomènes de résistance sont avérés.
  • Pour respecter la loi. Dans les vignobles proches de zone de captage d’eau potable, les herbicides sont interdits.
  • Pour détruire les adventices. Essentiellement de mars à juillet, elles concurrencent la vigne sur les ressources en eau et en nutriments.
  • Pour détruire les racines superficielles. Contenir le réseau racinaire est un moyen de limiter la vigueur de la vigne.
  • Pour améliorer les propriétés du sol. Ameublir et réduire le compactage c’est renforcer la fertilité physique du sol. L’eau s’infiltre mieux, les réserves utiles sont régénérées, le ruissellement est réduit, le ressuyage est amélioré… Une ambiance favorable au développement de la vie microbienne et des racines se créée.
  • Pour limiter l’évapotranspiration. Un binage vaut bien, d’après le dicton, deux arrosages
  • Pour enfouir les résidus de culture, les amendements organiques et les engrais

Ils témoignent

Et vous, pourquoi travaillez-vous votre sol ?

HERBIVORE_RESULTAT

Christophe Aguilar

Domaine de la Patience, AOC Costières-de-Nîmes, Gard

« Je travaille avec un cultivateur Gard depuis 5 ans. Herbivore est mon partenaire pour le binage intercep. En jouant sur la dureté du ressort du palpeur, la bonne réactivité d’effacement de la lame, la vitesse d’avancement et la quantité d’herbe j’obtiens un excellent résultat.

Herbivore m’est aussi indispensable pour entretenir les allées de mes vignes. À partir du mois d’avril, je détruis l’enherbement spontané qui s’est développé pendant l’hiver. Après un passage de disques vignerons, les dents montées sur Herbivore me permettent de maitriser les adventices tout au long de la saison.

Sur les vignes qui présentent des problèmes de portance, je préfère ne pas travailler l’inter-rang. En revanche, pas question de laisser les herbes se développer aux pieds. Dans ces cas-là, je remonte les dents escamotables d’Herbivore et laisse jouer uniquement la bineuse intercep. Herbivore s’adapte à mes contraintes. »

 

Voir la vidéo du travail du sol au Domaine de la Patience.